La flore des forêts françaises

La flore des forêts française est à l’image du pays : extrêmement variée. Il faut dire qu’en raison du relief, de la présence ou non des littoraux ou du climat dans lequel on se trouve, les forêts françaises ne présentent pas du tout les mêmes caractéristiques, et naturellement, la flore qui s’y développe ne sera pas la même.

 

Pour l’essentiel, la flore des forêts françaises peut être divisée en 3 catégories : celle des forêts des plaines, celle des forêts de montagne et celle des forêts littorales.

La flore des forêts françaises dans les plaines

La majorité des forêts françaises sont des forêts qui sont situées dans les plaines. Ces forêts sont généralement faciles d’accès et sont donc souvent celles qui sont choisies pour l’exploitation forestière. Nombre d’entre elles ont aussi des zones humides en leur sein qui favorisent la prolifération de certaines espèces. Le climat est plutôt doux et tempéré dans les plaines, ce qui là encore favorise un type d’arbres en particulier, notamment les feuillus.

 

Ainsi, dans la plupart des forêts françaises de plaine, l’essentiel des arbres qu’on y rencontre sont des chênes, des hêtres et des châtaigniers. On trouve des espèces secondaires qui peuvent s’y mélanger comme des merisiers, des tilleuls ou encore des aulnes, mais ce n’est pas une règle absolue.

La flore des forêts françaises de montagne

La flore des forêts françaises de montagne est différente de celle des plaines. En montagne, le facteur numéro 1 qui détermine le type de végétation est avant tout l’altitude. On distingue donc plusieurs étages de végétation en fonction de l’altitude à laquelle on se trouve.

 

Jusqu’à environ 700 m d’altitude, on reste sur un type de végétation typique des plaines ou des collines, donc on y trouve essentiellement des chênes et des châtaigniers.

 

Au delà de 700 m et jusqu’à 1400 m, on entre dans l’étage montagnard, et on trouve alors davantage de hêtre et de sapins. Plus on monte, et plus les feuillus se font rares au profit des résineux.

 

Au-delà de 1500m, il ne reste généralement plus que les pins à crochets et les autres résineux, qui vont se maintenir jusqu’à une altitude d’environ 2200 m.

 

Au-delà de 2200 m, on ne trouve généralement plus d’arbres, mais des pelouses alpines, qui finissent par ne laisser que des mousses et lichens au-delà de 3000 m à l’étage nival.

 

La recette de la flore de montagne est donc plutôt simple. En bas, tout est comme dans les plaines. Plus on monte, moins il y a de feuillus et plus il y a de résineux, jusqu’au point où il n’y a plus d’arbres et même plus de plantes du tout. A chaque niveau, les plantes qui survivent sont de plus en plus spécialisées.

La flore des forêts du littoral français

Les forêts du littoral français évoluent aussi dans un climat particulier. Elles font face aux vents, à la salinisation de leurs sols souvent couplée à la sécheresse ou la pauvreté nutritionnelle du substrat. 

 

On les trouve principalement sur la côte Atlantique, par exemple avec la forêt des Landes, mais aussi sur le pourtour Méditerranéen. Si ces deux climats sont très différents, la flore peut être étrangement commune avec une présence de pins maritimes importante qui viennent maintenir la dune et freiner l’érosion des roches ou du sable.

 

Dans un cas comme dans l’autre, les forêts du littoral français ont également un rôle important de préservation des espèces végétales comme animales, notamment dans les zones humides comme les estuaires qui sont souvent des sanctuaires de la biodiversité locale.

La flore des forêts de l’Outre mer

Si on parle avant tout ici des forêts de France métropolitaine, il ne faut pas oublier celles qui se trouvent en outre-mer et qui abritent une flore d’une extrême richesse. La forêt guyanaise est par exemple une immense étendue de 7,5 millions d’hectares qui abrite plus de 10 000 d’espèces végétales dont 1 000 espèces d’arbres, mais aussi d’innombrables espèces animales, notamment d’insectes.